Genre - Fruit : Malus domestica - Pomme
Informations de la variété
- Malus domestica Borkh.
- Pommier
- Apion
Api jaune
Apion jaune
Apium - Bois de force moyenne.
Rameaux assez nombreux et assez longs, un peu grêles, érigés, duveteux, brun violacé, à courts mérithalles.
Lenticelles abondantes, unies et généralement allongées.
Coussinets saillants.
Yeux presque appliqués au bois, moyens, coniques allongés, pontus, de faible épaisseur, ayant les écailles brun rougeâtre.
Feuilles abondantes, de grandeur moyenne, vert cendré, minces, elliptiques ou ovales-allongées, généralement acuminées, plates ou relevées en gouttière, bien dentées sur leurs bords;
périole de longueur et de force moyennes, à cannelure rarement profonde.
Stipules modérément développées.
Fertilité très grande.
Dans nos départements du Midi,c 'est presque toujorus la haute-tige qu'on lui donne ; ailleurs il serait préférable de le disposer en cordon, ses fruits y gagneraient beaucoup en volume. - Grosseur en dessous de la moyenne.
Forme presque cylindrique, souvent moins volumineuse d'un côté que de l'autre et sensiblement aplatie aux extrémités.
Pédoncule assez long, grêle, renflé à la base, inséré dans un évasement de dimensions variables et en forme d'entonnoir.
Oeil ouvert, moyen, à cavité large, profonde et plissée.
Peau mince, unicolore et lisse, jaune brillant, semée de gros et très abondants points roux clair, puis, assez généralement, de quelques macules verruqueuses et brunâtres.
Chair jaunâtre, fine ferme et croquante, mais nullement marcescente. - Eau suffisante, très sucrée, non acidule, fortement et délicieusement imprégnée d'un parfum qui rappelle celui des confitures de coing.
Première qualité. - Je [André Leroy] dois, depuis quelques mois seulement, la connaissance de cette pomme exquise à M. le Comte de Castillon, habitant le château de Castelnau-Picampau, près le Fousseret (Haute-Garonne). Passionné pour l'arboriculture fruitière, cet obligeant amateur, dont la riche bibliothèque pomologique accuse le savoir et le goût, s'est intéressé de façon toute spontanée à ce Dictionnaire [de Pomologie, André Leroy]. Je lui témoigne ici toute ma gratitude et m'empresse d'ajouter qu'outre l'Apion il m'a signalé, puis procuré, divers autres ruits qui, très dignes de propagation, figureront dans mon ouvrage. J'ai prouvé plus en, en présentant l'historique de l'Api ordinaire, 1° que cette charmante petite pomme n'était pas, comme nombre de traducteurs et d'écrivains horticoles l'avaient cru, identique avec l'Appienne décrite par Pline ; 2° qu'il devenait également impossible, malgré l'assez grande similitude de leur nom, de réunir cette même Appienne et l'Apion, ou Apium, culvité dans nos département méridionnaux. Pour m'épargner une inutile répétition, on voudra donc bien recourir à cet article. De nouveau, cependant, je tiens à préciser brièvement le caractère principal qui différencie ces deux dernières variétés : c'est leur peau, toute et constamment jaune chez l'Apion, mais enitèrement rouge, dit Pline, chez l'Appienne à odeur de coing. L'Apion semble sorti du Midi de la France, où de temps immémorial on le multiplie abondamment, car il y jouit d'une préférence marqué sur ses congénères. Voici du reste les renseignements que m'a transmis à son sujet M. le Compte de Castillon :
"... Je vous envoie trois de ces pommes que, dans toute la région du Midi qui m'est familière, on nomme Apion. Cette espèce s'y trouve depuis plusieurs siècles ; chaque paysan la connait ; aussi peut-on la dire un fruit national... Parfois je l'ai entendue appeler Apium, dénomination qui se rencontrai déjà, en 1628 et 1652, chez nos pomologues le Lectier et Nicolas de Bonnefond... Elle porte dans quelques Catalogues le surnom Apion jaune. Faut-il, de là, conclure qu'il en existe une sous-variété?... Je ne le crois pas. L'arbre est des plus fertiles ; ses produits atteignent, notamment sur les marchés de l'Ariègen région où sa culture est fort commune, un prix très élevé relativement à leur volume. Enfin il règne parmi nous (Haute-Garonne) un véritable engouement pour ce pommier." (Lettres des 23 janvier, 17 février et 13 mars 1870). -
Periode de fructification : Novembre -
Periode de conservation : Février - Mars - Avril - Mai -
- - Dictionnaire de pomologie, André Leroy
- Les fruits retrouvés (2ème édition). E.Leterme & J-M. Lespinasse.
Informations complémentaires
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Variété modifié le 2 septembre 2021