Genre - Fruit : Malus domestica - Pomme
Informations de la variété
- Malus domestica Borkh.
- Pommier
- Cette variété était autrefois utilisée comme tronc (ou intermédiaire). Il arrivait parfois qu’elle ne soit pas greffée en tête. Sa floraison, extrêmement fournie, avec de jolies fleurs, était magnifique, malheureusement trop éphémère. Cette variété pourrait avantageusement orner un parc.
- minuscule
- Le pommier doit être très proche du pommier sauvage (malus sylvestris ou malus nivalis). Il donne de toutes petites pommes très acides, très difficiles à ramasser mais pourtant utilisées en mélange avec les autres pommes à Quibou. Les paysans de la région, se référant à la médiocre grosseur des pommes avaient donné à ce pommier et à ses pommes le nom imagé de « Roupettes de Co ». (Traduction : testicules de coq) - Pomme acide
On remarquera que les feuilles de cette variété dite sauvage (on trouve le même arbre dans le Conservatoire de Barenton) sont très attaquées par la tavelure ce qui peut paraître inattendu pour une lignée réputée venir du fond des temps et qui devrait de ce fait être extrêmement rustique. On peut aussi dire que si les variétés actuelles sont plus résistantes, c’est qu’elles le doivent aux sélections opérées depuis des siècles par les hommes. Enigme ?
Je tiens à noter cependant qu’à l’automne 2009, à l’occasion d’une promenade dans la forêt vosgienne, j’ai eu la chance d’observer deux pommiers qui semblent sauvages puisque forestiers et aussi à cause de leurs petits fruits. Ces deux là ont des feuilles très saines ; l’un a des pommes amères, l’autre des pommes très acides. Une vieille dame passant dans le chemin m’a dit que ce dernier s’appelait « Pommier Vinaigre », qu’il donnait « des pommes vinaigre » destinées à faire du vinaigre ».
Le 10 septembre 1551 Gouberville écrit « qu’il fit tirer et entonner du VERD-JUS ». Le pommier qui avait permis ce verd-jus était-il comparable à ce « sauvageon » des Vosges ?
J’en ai cueilli des greffons encore feuillus à cette période. Je les ai mis à « jeuner » pendant tout l’hiver (très neigeux en janvier 2010). Je les ai greffés au printemps, en pépinière. Ils ont finalement repris vers la mi juillet 2010 après un constant arrachage des rejets du pied mère.
Une place leur sera-t-elle trouvée dans un conservatoire comme exemple (supposé) de pommier sauvage ? Ne seraient-ils pas un meilleur exemple de « Malus Sylvestris » que notre « Roupette de Co » ? On pourra peut-être y ajouter une variété existant dans la forêt de St Sauveur le Vicomte.
Ces deux variétés ont été surgreffées sur le pommier n° 35 du conservatoire de St Sauveur le Vicomte en 2011.
- -- http://obje.fr/les-pommes-de-gilbert-martin/
Informations complémentaires
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Variété modifié le 2 septembre 2021