Genre - Fruit : Pyrus communis - Poire
Informations de la variété
- Pyrus communis L.
- Poirier
- de brignoles
chapeland
chapland
capeland
long-pécoud - Arbre d'une belle et vigoureuse végétation, formant une tête de grande dimension, bien régulière et bien feuillue. Il se plie facilement aux formes soumises à la taille, mais la haute tige est sa véritable destination.
Variété à multiplier surtout dans le grand verger. Elle est rustique ; sa fertilité est le plus souvent très grande et son fruit, d'assez longue garde, est un des meilleurs pour les usagers du ménage. (J'ai [Alphone Mas] remarqué cette variété dans quelques vergers du département de la Loire, et M. Decaisne, dit qu'elle est très répandue dans le sud-est de la France. Il l'apprécie en ces termes : "L'épaisseur de la peau de son fruit permet de le cuire sous la cendre ; la chair en est alors très moelleuse, sucrée, fort agréable ; coupé en quatre et séché au four, il entre pour une part considérable dans la préparation des poires tapées qui s'expédient des environs de Brignoles à Paris")
Rameaux droits, à entre-noeuds assez courts, d'un brun rougeâtre, lenticelles d'un gris jaunâtre, petites, bien arrondies et nombreuses.
Boutons à bois petits, courts, épatés, obtus, un peu écartés du rameau, soutenus sur des supports presque nuls ; écailles presque entièrement recouvertes d'un duvet grisâtre.
Pousses d'été d'un vert pâle, colorées de rouge violacé à leur sommet couvert d'un duvet court, blanchâtre et cotonneux.
Feuilles des pousses d'été grandes, ovales-élargies, se terminant en une pointe fine recourbée en hameçon, bien repliées sur leur nervure médiane, bien arquées et contournées, irrégulièrement festonnées dans leurs bords plutôt que dentées, retombant sur des pétioles longs, forts, presque horizontaux.
Stipules longues, linéaires-étroites, bordées de cils noirs.
Feuilles stipulaires manquant presque toujours.
Bouton à fruit gros, courts, ovoïdes un peu obtus ou presque sphériques ; écailles intérieures d'un marron clair ; écailles extérieures d'un marron brillant foncé, maculé de gris argenté.
Fleurs moyennes ; pétales obovales-élargis, écartés entre eux, d'un rose vif avant l'épanouissement ; divisions du calice longues, finement aiguës, bien réfléchies en dessous ; pédicelles de moyenbne longueur, assez forts, bien laineux.
Feuilles des productions fruitières extraordinairement grandes, terminées quelquefois par une pointe courte et fine et le plus souvent obtuses, repliées sur leur nervure médiane et bien recourbées en dessous, entières dans leurs bords, retombant sur des pétiole slongs, bien forts, peu redressés.
Caractère saillant de l'arbre : teinte générale du feuillage d'un vert foncé ; toutes les feuilles d'une ampleur extraordinaire. - Fruit à peine moyen, tantôt turbiné, tantôt turbiné-piriforme, bien uni dans son contour, atteignant sa plus grande épaisseur bien au-dessous du milieu de sa hauteur ; au dessus de ce point, s'atténuant très brusquement par une courbe d'abord convexe, puis à peine concave en une pointe plus ou moins courte et bien aiguë ; au-dessous du même point, s'arrondissant brusquement par une courbe largement convexe et jusque vers l'oeil.
Peau épaisse, d'abord d'un vert terne semé de points gris noirâtre, assez apparents et régulièrement espacés. La couleur fondamentale est souvent presque entièrement recouverte d'un nuage d'une rouille fine et brune à travers laquelle le vert se fait sentir et lui donne un aspect bronzé. A la maturité, novembre, décembre et janvier, la teinte générale s'éclaircit très peu.
Oeil grand, ouvert, à divisions larges, cornées, souvent caduques, placé dans une très légère dépression ou presque à fleur du fruit, et des perles charnues alternent avec ses divisions.
Queue bien longue, un peu forte, ligneuse, d'un brun jaunâtre moucheté de blanc, bien droite ou à peine courbée, formant exactement la continuation du fruit.
Chair d'un blanc jaunâtre veiné de verdâtre, fine, beurrée, tendre. - Immangeable crue (trop dure). Très bonne cuite au four entière avec la peau (certains la cuisent même sous les braises de la cheminée, opération possible grâce à sa peau épaisse). La chair devient après préparation beurrée, fine, très sucrée, avec même un arrière goût vanillé.
- à cuire impérativement.
Il faut la cuire fortement (cf photo, où la peau se fripe et commence à transpercer avec des filets de jus).
Cuite au four dans un plat avec un peu d'eau au fond, on peut la manger entière, avec la peau ; alors que cuite à la braise, il faut la couper en deux et ne manger que l'intérieur. - Origine inconnue.
- S'est très répandue par la suite dans l'Isère et la Drôme, où on la trouve encore de nos jours sur les marchés.
Periode de fructification : Janvier - Novembre - Décembre -
- - Le verger français, tome 2.
- Le verger, Alphonse Mas.
Informations complémentaires
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Variété modifié le 30 août 2021